Les premières minutes de la rencontre, indiscutablement, étaient en faveur de
Montpellier, à la faveur de plusieurs picks and go. Le Stade s'en sortait néanmoins sans dommage, grâce à un plaquage tonitruant de
Byron Kelleher.
Les débats s'équilibraient par la suite, et si on sentait le Stade capable de créer quelques différences quand il avait le ballon, trop d'approximations étaient commises pour se montrer réellement dangereux. Ce sont pourtant les Stadistes qui marquaient en premiers : une belle chandelle de
Kelleher à hauteur des 22 était mal négociée par l'arrière-garde héraultaise.
Poitrenaud surgissait, s'emparait du ballon et donnait à
Heymans, qui inscrivait le premier essai toulousain de la saison.
Alors que l'on attendait une réaction des hommes de
Didier Nourault, eux aussi se montraient trop imprécis. Au contraire, c'étaient les visiteurs, avec une échappée de...
Daan Human, qui se procuraient une opportunité. Moins de deux minutes plus tard, une splendide occasion se présentait pour les Toulousains, mais la supériorité numérique, pourtant évidente, était mal exploitée (en-avant entre Heymans et Kelleher). La suite allait être plus heureuse, avec une pénalité réussie par
Elissalde qui venait conclure une très belle séquence.
Macurdy, sur la même action, écopait d'un carton jaune, et le Stade avait désormais toutes les cartes en main pour conclure idéalement le premier acte. On ne peut pas dire que les joueurs de
Guy Novès profitaient de ces circonstances favorables : sur une faute au sol d'
Albacete, ils encaissaient sur pénalité les premiers points de leur saison. Pire encore, alors que la pause était quasiment atteinte, Toulouse récoltait un carton jaune, infligé (sévèrement ?) à
Kelleher. Mais de façon assez incompréhensible,
Todeschini manquait la pénalité, pourtant facile à priori, et les deux équipes regagnaient les vestiaires sur le score de 8-3 en faveur des champions de France.
Dès la deuxième minute, le Stade tenait l'occasion d'ajouter trois points après une faute au sol.
Elissalde, en position très délicate, était un peu court et le score n'évoluait pas. On le regrettait d'autant plus que dans la foulée, une passe d'
Albacete était interceptée par
Todeschini, qui donnait à
Brana. Ce dernier se jouait de deux Toulousains et marquait entre les barres. Le
MHRC prenait l'avantage pour la première fois du match.
Les affaires ne s'arrangeaient pas par la suite, et le Stade encaissait trois points de plus, par
Todeschini, suite à une faute au sol de
Millo-Chluski. Les Toulousains tentaient bien de réagir par la suite, mais leur jeu manquait de liant pour prendre de vitesse la défense héraultaise. Trop de fautes étaient de surcroît commises, à l'image de celle de
Sowerby, qui venait mettre un terme à une action intéressante des Stadistes.
Rien ne changeait par la suite :
Montpellier dominait nettement, se procurait nombre de situations intéressantes, mais ne concluait pas. Toulouse pouvait y voir un motif d'espérance, mais cela faisait de très longues minutes que l'équipe n'avait pas franchi la ligne médiane ballon en mains. Et quand cela arrivait, le Stade obtenait une pénalité, manquée par
Du Toit. A la 75ème minute,
McHugh réussissait un coup de pied qui donnait huit points d'avance à son équipe. Heureusement,
du Toit donnait aux siens le point de bonus défensif sur une pénalité face aux barres.
Plus rien ne se passait jusqu'au coup de sifflet final, malgré un baroud d'honneur stadiste sur la dernière action.
Montpellier tenait une victoire amplement méritée, et le Stade, par la faute d'un deuxième acte totalement manqué, passait à côté de son entame.